Bonjour à tous,
En Avril, ne te découvre pas d’un fil.. Nous voici le 16 Avril, les nuits sont fraîches, et sur les réseaux sociaux consacrés aux abeilles les premiers essaims sont apparus le 5 Mars soit avec un mois d’avance. Comme tout un chacun dorénavant, ou presque, nombreux sont ceux qui s’en sont félicités ( essaim tôt = nouvelle ruche tôt = récolte tôt = …..) avec également l’idée de faire des divisions précoces. Avec toujours cette possibilité de retour du froid mettant en difficulté les colonies (petites) issues de ces divisions…. L’homme, prompt à aller chercher son maillot dès le premier rayon de soleil, oublie que la nature ne répond pas toujours à nos espoirs, comme le ferait une vulgaire application sur nos portables.
Néanmoins quand l’essaim est là, il faut bien le récupérer ! C’est ce que j’ai fait le 8 avril aux alentours de ST VICTOR LA COSTE, à proximité de l’Ermitage de Mayran (voir sur votre moteur de recherche). 2 colonies y sont présentes, l’essaim en provient-il ? La récupération s’est bien déroulée, mesdames les abeilles, bien trop chargées en miel et bien trop préoccupées de trouver un nouveau gîte, ont collaboré sans résistance. L’essaim était au pied d’un chêne vert et sans possibilité de secouer une quelconque branche, il a fallu jouer de la balayette pour détacher les abeilles de l’arbre pour les faire tomber dans la ruchette positionnée au dessous de l’essaim.
Elles y étaient, y sont-elles encore ? Les ruches positionnées sur le toit de Notre Dame ont sans doute souffert de la chaleur, sans doute de manière irrémédiable, c’est un sujet évoqué dans un journal environnemental Espagnol de manière succinte. Pourtant des photos prises par un drône, permettent d’apercevoir les ruches encore présentes. Qu’en est-il des abeilles ? Faible intérêt en rapport de la tragédie, certes, mais si j’en parle c’est aussi pour essayer de trouver un petit rayon de soleil face aux inélégantes polémiques qui se déploient aujourd’hui……
L’info du jour: Losqu’un essaim est récupéré il faut s’assurer de la présence de la reine, car toutes les abeilles ne sont pas forcément récupérées et il faudra attendre qu’elles rentrent d’elles-mêmes dans la ruchette. Mais si la reine n’y est pas ce sera peine perdue. J’avais remarqué un détail comportemental, mais je n’en connaissais pas la signification. En fait si la reine est bien présente dans la ruchette de récupération, les éclaireuses deviennet rabateuses et dodelinenet leur postérieur, afin de diffuser la phéromone dîte « de Nassanov » qui fera rappliquer toute la colonie…. C’est pour cela que j’avais remarqué des abeilles à l’entrée de la ruchette les …. mais regardez la photo jointe
A bientôt.. et portez vous bien !!
Alain